Archives de janvier, 2019

Bonjour tout le monde,

Voici notre « RDS Tip of The Week » :

Comment transférer des fichiers/données de plus de 2GB via RDP

 

Description de la limitation /problème

Il existe une limitation relative au protocole RDP quand il s’agit de transférer des données/fichiers volumineux via une Session Bureau à distance.

Si vous avez déjà essayez de transférer des fichiers volumineux (+ 2 GB), le message d’erreur suivant vous est retourné (Error Copying File or Folder « Unspecified Error« ):

 

Solution (HowToFix)

Il existe deux techniques permettant de contourner ce problème :

  • Transférer vos données via la « la Redirection de disque local » mappé directement sur votre Session Bureau à distance
  • Transférer vos données via un Partage UNC (\\tsclient\C$)

 

Perso, j’utilise la redirection de mes disques locaux vers la Session Bureau à distance pour transférer des données volumineuses, par XP, je trouve que c’est plus stable & fiable.

Si votre infra RDS se trouve en Back-end derrière une Gateway RDS, tout le traffic RDP est encapsulé over HTTPS, il s’agit du même principe qu’un service STaaS (STorage-as-aService) tel que OneDrive ou Dropbox. Les protocoles de partages réseaux (eg : SMB/445 TCP) ne sont jamais exposés à Internet, tout le traffic passe à travers le canal HTTPS.

De plus, accéder à un \tsclient\c$ nécessite des privilèges « LocAdmin », si des utilisateurs standards doivent transférer des données via RDP, il suffit de configurer (autoriser) la Redirection de disque local sur la machine cible, aucun privilège « Admin » n’est requis, ils doivent simplement appartenir au groupe local « Remote Desktop Users » sur la machine cible.

Voyons comment ça marche.

Depuis la machine qui héberge les données/fichiers à transférer, lancez l’outil MSTSC.exe, depuis « Ressources locales« , > « Autres » > « Lecteurs » > cochez le lecteur/disque contenant vos données à transférer pour le rediriger vers la Session RDS (C: dans l’exemple suivant) :

Une fois connecté sur votre session Bureau à distance, ouvrez Windows Explorer (Drapeau+E) et vérifiez que votre ou vos lecteurs locaux ont bien été redirigés :

Enfin, cliquez sur votre lecteur redirigé et copiez/collez vos données sur le Windows Desktop de la session RDS (ou Documents..etc) :

Et voilà le tour est joué :).

A bientôt,

#HK

 

Microsoft a annoncé aujourd’hui la disponibilité générale (GA : General Availability) de Windows Server 2019 en tant que « Guest OS » pour son offre IaaS (Infrastructure-as-aService) : Azure Virtual Machine.

Windows Server 2019 pour Azure VM fait désormais parti de la famille 6 des Guest OS disponibles depuis le Azure Marketplace.

Consultez ce post pour en savoir plus !

 

Petit Reminder sur les familles de Guest OS pour Azure VM

Il existe aujourd’hui 5 principales Famille de Guest OS pour vos VMs Azure (Numérotation commence à 2) :

Famille 6

Windows Server 2019

Famille 5

Windows Server 2016

Famille 4

Windows Server 2012 R2

Famille 3

Windows Server 2012

Famille 2

Windows Server 2008 R2 SP1

 

Je vous invite à consulter cet article pour plus d’informations sur chaque Family Release.

#HK

Premier module de la série « Gouvernance Azure »

Le premier Module de la série « Gouvernance Azure » > « Azure Naming Convention » est disponible depuis l’URL suivante :

[Azure Free Training] Lesson1 : Définissez votre Convention de Nommage Azure

 

Introduction

Si vous devez migrer des Workloads depuis votre Corporate Network (aka Onprem) vers Azure (Lift & Shift Mode) ou construire de nouvelles architectures Azure (« Cloud Native » Mode), notez que la Step1 de votre projet va consiste à définir un Modèle de Gouvernance Global pour Azure.

Comme illustré dans le schéma ci-dessus, le modèle de Gouvernance Azure (Azure Scaffold) est composé de :

  • Convention de nommage (définition de vos naming standards pour vos ressources Azure)
  • Modèle de délégation (RBAC)
  • Policies (Stratégies Azure)
  • Tags (Azure Resources Tags)
  • Azure Locks
  • Subscrption Design (Nombre d’abonnements à créer..etc)
  • …Etc

 

Durant la « Lesson 2 », nous allons découvrir la composante « Azure Locks » ou « Verrous Azure » en Français.

Il s’agit d’une Feature de sécurité Azure qui vous permet de protéger vos abonnements, Groupes de Ressources ou encore des ressources Azure spécifiques contre la modification ou suppression accidentelle.

 

Step-by-step guide sur Azure Locks : Introduction & HowTo

Le document est disponible sur SlideShare, à cet URL.

Vous pouvez aussi le visualiser directement depuis ce post, voir Slide ci-dessous :

Ce Slide a été rédigé en Anglais (pour atteindre un public plus large) mais sera bientôt disponible en Français sur la même plateforme.

 

Next Module : Azure Tags

La troisième Module « Azure Tags » est disponible à cet URL :

[Azure Free Training] Lesson3 : Tout ce que vous devez savoir sur Azure Tags

N’hésitez pas à vous abonner à mon Blog pour rester informé de toute nouvelle publication.

A bientôt,

#HK

Introduction

RDP (Remote Desktop Protocol) est (par défaut) considéré comme un protocole vulnérable qui peut exposer votre infrastructure (voire tout votre S.I) à des risques assez importants, notamment :

  • Brute-Force Attack
  • DoS (Denial-of-Service) Attack
  • Encryption Attack
  • Man-in-The-Middle (MiTM) Attack

 

Vous exposerez également votre S.I à un risque de sécurité si vous êtes consommateur (Cloud Consumer) d’une solution/Application Cloud hébergée sur une infrastructure RDS distante : Multi-tenancy Risk.

Plusieurs Cloud Providers proposant des applications SaaS (Software-as-a-Service) virtualisées et distribuées (RemoteApp) via des Portail RD Web Access personnalisés. Ces Apps sont souvent hébergées sur des infrastructures RDS « Partagées /Shared », cela veut dire que plusieurs clients, se connectent et consomment les mêmes Apps Cloud RDS depuis le même environnement. Pour des raisons de réduction de coût, plusieurs Cloud Providers déploient des RD Session Host en mode « Shared », et proposent rarement des infrastructures RDS dédiées (Collections de Session RDS dédiées par client/app).

Malheureusement la plupart des clients ne pensent pas à poser la question et se contentent de signer un contrat désignant les responsabilités de chacun (SLA) : en mode SaaS vous êtes uniquement responsable de vos données, les couches infra/storage/middleware sont gérées par le CP, seul ce dernier est responsable de la gestion, maintenance, patching… de l’environnement Cloud.

En revanche, vous avez la responsabilité de s’assurer du niveau de sécurité offert à travers ces applis Cloud qui souvent font parties de votre IT globale car les devices clients depuis lesquels vos users se connectent sont souvent intégrés dans votre AD local et connectés au niveau de votre Coporate Network.

 

Guide de Sécurité RDS : Liste des Risques, Menaces et Bonnes Pratiques que vous connaître 

Je viens de publier sur Slideshare un Guide de sécurité RDS assez complet (en Anglais) traitant ce sujet.

Il décrit et détaille toutes les Security Risks, menaces ainsi que les bonnes pratiques que vous devez prendre en considération lors de la phase « Design » de tout projet RDS (de 2008 R2 à 2019).

Il vous liste également les Risks/Menaces liées à des infrastructures RDS Offsites (hébergées chez un Cloud Provider), si vous êtes Cloud Customer d’une ou plusieurs Apps Cloud, vous pouvez toujours challenger l’éditeur/Cloud Provider en posant les questions listées dans ce Slide.

Le document est disponible sur SlideShare, à cet URL.

Vous pouvez aussi le visualiser directement depuis ce post, voir Slide ci-dessous :

Si vous souhaitez être accompagné, n’hésitez pas à me Ping via MP pour planifier un call et discuter plus en détail de votre projet.

Bonne lecture à tous,

#HK

Microsoft a récemment dévoilé le nom d’une nouvelle fonctionnalité (native) prévue pour Windows 10 19H1 (disponible début 2019), fonctionnalité qui a été baptisée Windows Sandbox.

La fonctionnalité avait fait parler d’elle en août dernier, elle devient aujourd’hui une réalité.

Windows Sandbox fera partie des éditions Windows 10 Pro et Enterprise. Il permet la création d’un Mini Environnement Windows Temporaire et complètement isolé de l’Hôte Windows 10 qui l’héberge.

Cet environnement peut être utilisé par les utilisateurs pour exécuter des logiciels potentiellement suspects.

L’équipe Windows Corp décrit Windows Sandbox comme un environnement de Bureau léger conçu pour exécuter en toute sécurité des applications isolées. Cela devient très pratique si vous devez déployer et tester des applications provenant de sources « Inconnues » (eg : apps downloadées depuis Internet dont l’éditeur n’est pas connu).

De plus, Microsoft a annoncé :

Combien de fois avez-vous téléchargé un fichier exécutable sans avoir peur de l’exécuter? Avez-vous déjà été dans une situation qui nécessitait une nouvelle installation de Windows, mais vous ne vouliez pas créer et configurer une nouvelle machine virtuelle ?

Chez Microsoft, nous rencontrons régulièrement ces situations, nous avons donc développé Windows Sandbox: un environnement de bureau temporaire et isolé, dans lequel vous pouvez exécuter des logiciels non fiables sans crainte de conséquences durables pour votre PC. Tout logiciel installé dans le Windows Sandbox reste uniquement dans le Sandbox et ne peut affecter votre hôte. Une fois que Windows Sandbox est fermé, tous les logiciels avec tous leurs fichiers et leur état sont définitivement supprimés.

 

Windows Sandbox : Ce qu’il faut retenir

Selon les informations communiquées par l’équipe MS Windows Corp, Windows Sandbox aurait les propriétés suivantes :

  • WS Sandbox est fourni de manière native avec toute nouvelle installation de Windows 10 Pro et Entreprise (à partir de la build 18035). Il n’y pas de prérequis spécifique pour activer cette nouvelle fonctionnalité : eg. Pas besoin de télécharger un disque dur virtuel !
  • Auto-Refresh/Reset : Pour chaque exécution/lancement de Windows Sandbox (chaque nouvelle instance), il est aussi propre qu’une nouvelle installation de Windows.
  • Jetable : rien ne persiste sur la Session Windows Sandbox; tout est auto-deleted après la fermeture de l’application : pas de persistence de données, d’ou l’intérêt de cette integrated-WS Sandbox feature.
  • Sécurisé : Windows Sandbox fonctionne sous forme de Virtual Session, cette dernière est basée sur la virtualisation matérielle pour l’isolation du noyau, laquelle repose sur l’hyperviseur de Microsoft pour exécuter un noyau distinct qui isole Windows Sandbox de l’hôte Windows 10.
  • Efficace : utilise le planificateur de noyau intégré, la gestion intelligente de la mémoire et le processeur graphique virtuel

 

Prérequis (Hardware) à prendre en considération 

Pour Installer et exécuter votre environnement Windows Sandbox, les prérequis suivants doivent être respectés :

  • CPU : Processeur (en Architecture Amd64) avec au moins 2 Coeurs (bien que 4 coeurs en hyper-threading soient préférables)
  • RAM : 4 GB de RAM minimum (8 Go sont recommandés)
  • Espace Disque : 1 Go d’espace de stockage libre (de préférence un SSD).

 

Installer/Activer Windows Sandbox

Pour activer la fonctionnalité « Windows Sandbox », rien de plus simple.

Il faut se rendre dans la « Control Panel » console Programmes et Fonctionnalités > Cliquer sur Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows > Cochez « Windows Sandbox » et enfin cliquez sur « Ok« .

Comme indiqué précédemment, Windows Sandbox étant une « Native Feature », aucun binaire/exécutable n’est à télécharger.

Tip : pour vous rendre directement dans la console « Programmes et Fonctionnalités« , vous pouvez saisir AppWiz.cpl depuis le Menu Démarrer ou Exécuter

 

Windows Sandbox : Informations à prendre en compte 

Windows Sandbox certaines limitations que vous devez prendre en compte, la voici la liste des problèmes notés et communiqués par Microsoft :

  • Lorsque Windows Sandbox est installé pour la première fois et à chaque événement de maintenance, un processus d’installation est exécuté et déclenche une activité significative du processeur et du disque pendant une minute environ.
  • L’ouverture du menu Démarrer dans Windows Sandbox prend un certain temps et certaines applications du menu Démarrer ne s’exécutent pas.
  • Le Fuseau horaire n’est pas synchronisé entre Windows Sandbox et l’hôte qui l’héberge.
  • Windows Sandbox ne prend pas en charge les programmes d’installation nécessitant un redémarrage.
  • Microsoft Store n’est pas pris en charge dans Windows Sandbox.
  • Windows Sandbox ne prend pas très bien en charge les écrans haute résolution.
  • Windows Sandbox ne prend pas complètement en charge les configurations Multi-Moniteurs.

 

Conclusion

Windows Sandbox est un Mini Windows à l’intérieur de votre hôte Windows 10 qui vous permet de télécharger, exécuter et tester vos Apps/Soft auxquels vous n’avez pas entièrement confiance sans le moindre Risque :).

 

Microsoft a récemment ajouté de nouveaux modules/cours gratuits sur les nouvelles certifications Azure AZ-***

Ceux-ci sont proposés à travers la plateforme e-Learning « CloudSociety » et concerne les certifications Azure suivantes :

  • AZ-100
  • AZ-101
  • AZ-200
  • AZ-201
  • AZ-300
  • AZ-301

Pour rappel, les compétences Azure suivantes seront acquises après avoir suivi ces formations/cours :

 

 

 

 

 

 

 

 

Liens utiles

Quand vous êtes prêts, les examens de certifications AZ-*** peuvent être planifiés via les liens suivants :

Les examens de certifications AZ-200 et 201 sont encore en mode « Beta », à ne pas planifier dans l’immédiat car l’Exam/Questions Core risquent de changer complètement.

Enjoy the Training & Goodluck !

#HK