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Microsoft a dévoilé pour la première fois sa nouvelle « Command Line Desktop App » pour Windows baptisée « Windows Terminal » au Microsoft Build 2019. L’équipe Windows avait annoncé qu’il s’agit d’une App Open source qui offre un emplacement central où les Développeurs/Scripteurs peuvent accéder à la ligne de commande traditionnelle, tels que la Command Prompt, Windows PowerShell, PowerShell Core ou encore au sous-système Windows pour Linux (WSL : Windows SubSytem for Linux), en version 1 mais aussi WSLv2.

Quelques améliorations verront le jour pour le nouveau Terminal Windows, notamment :

  • Prise en charge de plusieurs onglets (Multiple Tabs)
  • Moteur de rendu « Text » basé sur DirectWrite / DirectX accéléré par le GPU
  • Paramètres de configuration avancés

 

Bien que les développeurs pouvaient compiler et utiliser Windows Terminal à partir du code disponible sur GitHub, Microsoft propose désormais un « Installer » via son Windows Store.

 

Télécharger Terminal Windows App

La nouvelle App « Windows Terminal » pour Windows 10 peut être téléchargée depuis l’URL suivante :

https://www.microsoft.com/en-us/p/windows-terminal-preview/9n0dx20hk701

Vous serez automatiquement redirigé vers Windows Store pour télécharger l’App :

Une fois installée, cliquez sur « Lancer » pour démarrer une nouvelle instance Windows Terminal :

Notez qu’il existe tout de même certains prérequis, notamment la version de Windows 10 sur lequel vous souhaitez installer le nouveau Windows Terminal.

Pensez à Updater votre OS avant l’install de cette nouvelle App.

 

Lancement de Windows Terminal (Preview)

Une fois installée, la nouvelle (Preview) App « Windows Terminal » est accessible depuis Windows Store ou le Menu Démarré de votre machine Windows 10

Exécutez la nouvelle App Windows Terminal and Enjoy 🙂

Personnalisez l’interface « Windows Terminal »

Windows Terminal est fourni avec plusieurs thèmes et permet une personnalisation complète de l’interface.

La personnalisation consiste à modifier un fichier JSON (profiles.json) pour accéder à toutes les options de personnalisation (e.g : modification l’image d’arrière-plan…etc)

Microsoft fournit quelques instructions intéressantes concernant la partie personnalisation du Windows Terminal, je vous invite à consulter ce post pour en savoir plus.

 

Ce qu’il faut retenir

L’App Windows Terminal pour Windows 10 est encore en « Preview », Microsoft promet plusieurs améliorations/introduction de New Features, donc restez connectés et suivez les évolutions depuis la Page GitHub dédiée à Windows Terminal mais aussi et surtout depuis le DevBlog Windows 

 

Windows Terminal in Action 

Je vous invite à regarder la Vidéo Demo ci-dessous, réalisée par l’équipe « Microsoft Windows Developper »:

 

Participez à l’évolution/amélioration du nouveau Windows Terminal, Partagez votre Feedback !

N’hésitez pas à partager votre avis/feedback avec l’équipe Windows Developper ainsi que la communauté MS pour participer à l’évolution/amélioration de cette powerful App.

Vous pouvez contribuer depuis le repo GitHub dédié au nouveau Windows Terminal > Onglet « Issues » voir URL suivante :

https://github.com/Microsoft/Terminal

A propos de cet eBook

Le volume 2 de l’eBook MDT 8450 vous permet d’approfondir certaines fonctionnalités MDT comme le déploiement d’application et la personnalisation de l’OSD.

On y verra également comment déployer des correctifs avec WSUS pendant le déploiement d’un poste de travail.

Le déploiement de MDT sur plusieurs sites est également abordé.

 

Publics concernés par cet eBook

Ce guide pas à pas peut intéresser plusieurs populations IT :

  • Architecte Poste de travail
  • Ingénieur /Consultant Poste de travail
  • Administrateur Systèmes /Packageur
  • Technicien Systèmes /Réseaux /Applicatif
  • Toutes personnes désirant se former sur l’outil MDT

 

Enfin, cet eBook est organisé en 5 chapitres, n’hésitez pas à consulter la table des matières pour avoir plus de détail sur les sujets abordé.

L’eBook est disponible sur BecomeITexpert.com, cliquez sur l’image ci-après pour en savoir plus :

Très bon eBook de Nicolas BONNET | Microsoft MVP sur Enterprise Mobility.

Bonne lecture à tous :).

A bientôt,

#HK

Microsoft a récemment dévoilé le nom d’une nouvelle fonctionnalité (native) prévue pour Windows 10 19H1 (disponible début 2019), fonctionnalité qui a été baptisée Windows Sandbox.

La fonctionnalité avait fait parler d’elle en août dernier, elle devient aujourd’hui une réalité.

Windows Sandbox fera partie des éditions Windows 10 Pro et Enterprise. Il permet la création d’un Mini Environnement Windows Temporaire et complètement isolé de l’Hôte Windows 10 qui l’héberge.

Cet environnement peut être utilisé par les utilisateurs pour exécuter des logiciels potentiellement suspects.

L’équipe Windows Corp décrit Windows Sandbox comme un environnement de Bureau léger conçu pour exécuter en toute sécurité des applications isolées. Cela devient très pratique si vous devez déployer et tester des applications provenant de sources « Inconnues » (eg : apps downloadées depuis Internet dont l’éditeur n’est pas connu).

De plus, Microsoft a annoncé :

Combien de fois avez-vous téléchargé un fichier exécutable sans avoir peur de l’exécuter? Avez-vous déjà été dans une situation qui nécessitait une nouvelle installation de Windows, mais vous ne vouliez pas créer et configurer une nouvelle machine virtuelle ?

Chez Microsoft, nous rencontrons régulièrement ces situations, nous avons donc développé Windows Sandbox: un environnement de bureau temporaire et isolé, dans lequel vous pouvez exécuter des logiciels non fiables sans crainte de conséquences durables pour votre PC. Tout logiciel installé dans le Windows Sandbox reste uniquement dans le Sandbox et ne peut affecter votre hôte. Une fois que Windows Sandbox est fermé, tous les logiciels avec tous leurs fichiers et leur état sont définitivement supprimés.

 

Windows Sandbox : Ce qu’il faut retenir

Selon les informations communiquées par l’équipe MS Windows Corp, Windows Sandbox aurait les propriétés suivantes :

  • WS Sandbox est fourni de manière native avec toute nouvelle installation de Windows 10 Pro et Entreprise (à partir de la build 18035). Il n’y pas de prérequis spécifique pour activer cette nouvelle fonctionnalité : eg. Pas besoin de télécharger un disque dur virtuel !
  • Auto-Refresh/Reset : Pour chaque exécution/lancement de Windows Sandbox (chaque nouvelle instance), il est aussi propre qu’une nouvelle installation de Windows.
  • Jetable : rien ne persiste sur la Session Windows Sandbox; tout est auto-deleted après la fermeture de l’application : pas de persistence de données, d’ou l’intérêt de cette integrated-WS Sandbox feature.
  • Sécurisé : Windows Sandbox fonctionne sous forme de Virtual Session, cette dernière est basée sur la virtualisation matérielle pour l’isolation du noyau, laquelle repose sur l’hyperviseur de Microsoft pour exécuter un noyau distinct qui isole Windows Sandbox de l’hôte Windows 10.
  • Efficace : utilise le planificateur de noyau intégré, la gestion intelligente de la mémoire et le processeur graphique virtuel

 

Prérequis (Hardware) à prendre en considération 

Pour Installer et exécuter votre environnement Windows Sandbox, les prérequis suivants doivent être respectés :

  • CPU : Processeur (en Architecture Amd64) avec au moins 2 Coeurs (bien que 4 coeurs en hyper-threading soient préférables)
  • RAM : 4 GB de RAM minimum (8 Go sont recommandés)
  • Espace Disque : 1 Go d’espace de stockage libre (de préférence un SSD).

 

Installer/Activer Windows Sandbox

Pour activer la fonctionnalité « Windows Sandbox », rien de plus simple.

Il faut se rendre dans la « Control Panel » console Programmes et Fonctionnalités > Cliquer sur Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows > Cochez « Windows Sandbox » et enfin cliquez sur « Ok« .

Comme indiqué précédemment, Windows Sandbox étant une « Native Feature », aucun binaire/exécutable n’est à télécharger.

Tip : pour vous rendre directement dans la console « Programmes et Fonctionnalités« , vous pouvez saisir AppWiz.cpl depuis le Menu Démarrer ou Exécuter

 

Windows Sandbox : Informations à prendre en compte 

Windows Sandbox certaines limitations que vous devez prendre en compte, la voici la liste des problèmes notés et communiqués par Microsoft :

  • Lorsque Windows Sandbox est installé pour la première fois et à chaque événement de maintenance, un processus d’installation est exécuté et déclenche une activité significative du processeur et du disque pendant une minute environ.
  • L’ouverture du menu Démarrer dans Windows Sandbox prend un certain temps et certaines applications du menu Démarrer ne s’exécutent pas.
  • Le Fuseau horaire n’est pas synchronisé entre Windows Sandbox et l’hôte qui l’héberge.
  • Windows Sandbox ne prend pas en charge les programmes d’installation nécessitant un redémarrage.
  • Microsoft Store n’est pas pris en charge dans Windows Sandbox.
  • Windows Sandbox ne prend pas très bien en charge les écrans haute résolution.
  • Windows Sandbox ne prend pas complètement en charge les configurations Multi-Moniteurs.

 

Conclusion

Windows Sandbox est un Mini Windows à l’intérieur de votre hôte Windows 10 qui vous permet de télécharger, exécuter et tester vos Apps/Soft auxquels vous n’avez pas entièrement confiance sans le moindre Risque :).

 

Introduction

Vous devez sûrement connaître le fameux client « Connection Bureau à distance » fourni nativement avec les OS Windows (Client & Server). Cette Windows Desktop App fait simplement appel à l’outil MSTSC.exe qui est, aujourd’hui utilisé par la quasi totalité des Admins devant gérer et administrer (à distance) des plateformes Windows Server.

 

Note : Petit reminder, l’outil MSTSC.exe est (par défaut) placé dans : C:\Windows\System32\mstsc.exe

 

En outre, Microsoft propose depuis quelques années un client lourd « Multi-Platforme** » appelé « Remote Desktop« . Cette App est en effet disponible pour :

  • Mac OS X (depuis Mac Apple Store)
  • iOS (depuis Apple Store)
  • Android (depuis Google Play Store)

 

** Vous trouverez ci-dessous les liens de téléchargement de l’App « Remote Desktop », pour les différentes plateformes :

 

Session Bureau à distance « Windows 7 » sur un Smartphone « Samsung »

 

Après avoir sorti cette App « Cross-Platform », Microsoft a commencé à travailler sur son client Web HTML5, appelé RD (Remote Desktop) Web Client 🙂

Ce client est proposé depuis RDS Windows Server 2016 sous forme d’extension/plug-in du service RD Web Access.

Nous allons découvrir à travers cet article comment installer et configurer ce nouveau client RD Web sous RDS 2016.

Let’s Do It !

 

Prérequis

Le déploiement du client RD Web nécessite un certain nombre de prérequis, à savoir :

  • Votre (ou vos) Serveur(s) RD Web Access doit exécuter (à minima) Windows Server 2016 (ou 2019)
  • Votre déploiement RDS 2016 doit comporter (au moins) une Passerelle RDS
  • Les CAL RDS installées doit être de type « Par-Utilisateur« 
  • Les certificats SSL configurés pour la Passerelle RDS et le Serveur RD Web Access doit être délivrés et signés par une CA (Certification Authority) valide Publique : les certs SSL auto-signés empêchent l’utilisation du client RD Web
  • Seuls les connexions provenant des OS Suivants seront acceptés par le Client RD Web :
    • Windows 10
    • Windows Server 2008 R2 (ou ultérieur)

 

HowTo : Installer le client RD Web HTML5 sur un déploiement RDS 2016

Suivez les instructions suivantes pour installer correctement le client RD Web HTML5 au niveau de votre déploiement RDS 2016 :

  • Tout d’abord, ouvrez une Session Windows sur le serveur RD Web Access
  • Lancez Windows PowerShell en tant qu’Administrateur
  • Saisissez la commande suivante pour mettre à jour le module « PowerShellGet« 

Install-Module -Name PowerShellGet –Force

Note : Saisissez Y (comme Yes) pour confirmer l’exécution de la commande

  • Fermez la console PowerShell, et ré-ouvrez une nouvelle instance pour que l’Update du module PowerShellGet soit prise en compte
  • Exécutez la commande suivante pour installer le Module de Gestion du client RD Web :

Install-Module -Name RDWebClientManagement

  • Vous êtes invités à accepter les termes du contrat de Licence, saisissez A comme [All] et validez en cliquant sur Entrée :

  • Vous devez ensuite exécuter la commande suivante pour installer la dernière version du client RD (Remote Desktop) Web :

Install-RDWebClientPackage

  • Une fois le Package du Client RD Web installé, exécutez la commande suivante et notez le résultat :

Get-RDWebClientPackage

Maintenant, vous devez exporter le certificat SSL utilisé par votre service Broker. Ouvrez une Session Windows sur le Serveur Broker et lancez la console (snap-in) MMC > Ajouter « Certificats » > pour le « Compte d’Ordinateur » > Développez « Personal >> Certificats »

Faites un clic-droit sur le certificat utilisé par le service Broker. Dans l’exemple suivant, un seul certificat (rdgateway-hk.corp) a été utilisé pour signer tous les échanges Broker/RDWeb/RDG

  • Le fichier .Cer a été exporté et placé dans C:\
  • Le fichier .Cer exporté précédemment (C:\rdgateway-hk.cer) sera utilisé lors de la prochaine opération pour prendre en charge l’authentification SSO depuis le Client RD Web.
  • Exécutez la commande suivante en spécifiant l’emplacement vers lequel le .Cer a été exporté et placé :

Import-RDWebClientBrokerCert C:\RDGateway-hk.cer

  • Enfin, exécutez la commande PS suivante pour publier le nouveau client RD Web :

Publish-RDWebClientPackage -Type Production –Latest

Note importante : cette commande doit être exécutée si vous devez déployer le client RD Web dans un environnement de production, si vous souhaitez simplement « PoKé » le client RD Web sur un environnement de Test/Dev/Hom, exécutez plutôt la commande suivante :

Publish-RDWebClientPackage -Type Test –Latest

 

Let’s Test tout ça :).

Pour se connecter à votre client RD Web, la syntaxe de l’URL à utiliser est la suivante :

  • Si Installation en Production (paramètre -Type Production)

https://FQDN-de-votre-RDWebAccess.com/RDWeb/WebClient

  • Si Installation en environnement de Test (paramètre -Type Test)

https://FQDN-de-votre-RDWebAccess.com/RDWeb/WebClient-Test

Dans l’exemple suivant, je me connecte sur mon portail RD Web Access hébergé dans Azure. Comme illustré dans la capture d’écran ci-dessous, je suis connecté sur https://rdgateway-hk.xxxxxxxx.com/RDweb/webclient :

Une fois authentifié sur le Portail, je retrouve toutes mes Applis publiées (RemoteApps) :

Je lance une RemoteApp (Server Manager dans l’exemple suivant) …. :

Une fois lancé, je retrouve ma RemoteApp (Server Manager) depuis mon client RD Web.

Comme vous pouvez le voir, le client « lourd » local (MSTSC.exe) n’est pas lancé/utilisé, et je suis dans un mode « Full Web » 🙂 :

J’ai aussi lancé une instance WordPad 🙂 :

N’hésitez pas à publier vos RemoteApps favorites et les tester depuis le client RD Web.

Enjoy :).

 

Note : Un nouvel article sur le RD Web Client sous RDS 2019 arrive bientôt. Stay connected.

#HK o_O

L’équipe Windows Corp a récemment annoncé (01 Octobre/18) la disponibilité des paramètres de la « Security Configuration Baseline » pour Windows 10 1809 (RS5 > “Redstone 5« ) et Windows Server 2019.

Notez qu’il s’agit ici d’une version « Draft« . La version finale ne devrait pas tarder à arriver. Stay connected, abonnez-vous sur le Blog de MS TechNet

Le contenu de cette « Security Baseline » est disponible en téléchargement à l’URL suivante :

Windows-10-1809-Security-Baseline-DRAFT.zip

 

Contenu de la Security Baseline ?

Le zip file contient plusieurs :

  • GPOs : plusieurs GPOs sont fournies avec le fichier zip téléchargé via le lien ci-dessus. Ces GPOs peuvent être importées directement dans votre environnement Windows.
  • Script PowerShell : des scripts PowerShell sont également fournis avec le fichier zip. Ceux-ci vous permettent d’appliquer directement les GPOs à vos stratégies locales
  • Fichiers ADMX personnalisés
  • Documentations : plusieurs documents techniques intéressants sont disponibles :
    • MS Security Baseline Windows 10 v1809 and Server 2019.xlsx : La liste complète des paramètres applicables à WS 10 1809 et WS Server 2019
    • BaselineDiffs-to-v1809-RS5-DRAFT.xlsx : La liste des paramètres qui sont modifiés entre Windows 10 1803 et Windows 10 1809, et ceux modifiés entre Windows Server 2016 et Windows Server 2019
    • Windows 10 1803 to 1809 New Settings.xlsx : Les nouveaux paramètres introduits avec Windows 10 1809
    • Server 2016 to 2019 New Settings.xlsx : Les nouveaux paramètres introduits avec Windows Server 2019

 

Consultez cet article pour en savoir plus

 

J’ai récemment réalisé un audit de plusieurs infrastructures Windows Server « Core ».

J’ai constaté que la Corbeille ($RecycleBin) de plusieurs dizaines de serveurs Windows Server Core (de 2008 à 2016) occupait + de 5 GB d’espace disque.

Il s’agit ici de Disque physique : matériel non supporté > pas d’extension de volume possible !

Pour vider la corbeille et libérer cet espace disque, il fallait exécuter la commande suivante :

Note importante : La commande suivante doit être exécutée depuis une CMD.exe lancée en tant qu’Admin, si vous établissez une connexion Remote Shell Windows (WinRS), vérifiez que le compte utilisé est bien local Admin sur les machines distantes.

rmdir /s %systemdrive%\$Recycle.bin

Confirmez la suppression en cliquant sur Y(es) et voilà le tour est joué :).

J’espère que cette p’tite commande pourra vous être utile ^_^.

A bientôt

#HK

 

OpenSSH : Un Quick Overview

OpenSSH est une Collection d’utilitaires Client/Server qui vous permettent d’établir des connexions distantes sécurisées, le (Secure) transfert de fichiers à distance ainsi que le Public/Private Key (Pair) Management.

OpenSSH est un outil extrêmement puissant qui a été créé dans le cadre du projet OpenBSD et qui, reste toujours utilisé depuis de nombreuses années dans les écosystèmes BSD, Linux, MacOS et Unix.

Pour en savoir plus sur OpenSSH, je vous invite à consulter cette page.

 

OpenSSH sur Windows 10, Amazing, Non  ^__^ ?

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais Microsoft à introduit (depuis quelques temps déjà :)) une super fonctionnalité (Optional Feature) au niveau de son OS Client « Windows 10 ». Il s’agit du client OpenSSH (Disponible en version « Beta » au moment de l’écriture de ce post).

Donc, si vous étiez jaloux de vos MacOS & Linux Friends, qui peuvent le faire depuis des siècles, eh bien ne le soyez plus :).

Allez, découvrons comment le Built-in OpenSSH Client peut être installé/activé et utilisé sur Windows 10 :).

 

Options d’installation du Client OpenSSH

Le Client OpenSSH peut être installé/activé via différents tools, à savoir :

Windows PowerShell

DISM.exe

Outil « GUI » : Applications et fonctionnalités

Note : l’installation du client OpenSSH nécessite un reboot de la machine !

 

 HowTo : Installer OpenSSH Client via Windows PowerShell

Pour installer/activer le client OpenSSH via PowerShell, lancez la console PowerShell (en tant qu’Admin) et saisissez la commande suivante :

Add-WindowsCapability –Online –Name OpenSSH.Client~~~~0.0.1.0

Tip : pour supprimer le client OpenSSH via Windows PowerShell, exécutez la commande suivante :

Note : un reboot post-suppression du client OpenSSH est également requis !

 

 HowTo : Installer OpenSSH Client via l’outil DISM.exe

L’outil DISM.exe (Deployment Image Servicing and Management) peut également être utilisé pour installer le client OpenSSH.

Pour ce faire, exécutez la commande suivante depuis une Invite de commande (CMD.exe) ou console PowerShell lancée en tant qu’Admin :

DISM /Online /Add-Capability /CapabilityName:OpenSSH.Client~~~~0.0.1.0

Vous êtes invité à redémarrer votre machine pour que l’install soit prise en compte.

Tip : pour supprimer le client OpenSSH via l’outil DISM, exécutez la commande suivante :

DISM /Online /Remove-Capability /CapabilityName:OpenSSH.Client~~~~0.0.1.0

 

 HowTo : Installer OpenSSH Client via la console « Paramètres Windows > Applications et fonctionnalités »

Depuis l’application « Paramètres Windows« , saisissez « Applications.. », localisez et cliquez sur « Applications et fonctionnalités »

La fenêtre suivante apparaît, cliquez sur « Gérer les fonctionnalités facultatives » :

Enfin, cliquez sur « Ajouter une fonctionnalité« , cherchez et localisez le client OpenSSH sur la liste et enfin, cliquez sur « Installer » pour l’activer sur votre machine.

Tip : la console « Applications et Fonctionnalités » peut être accessible directement depuis le « Search Menu » ou « Menu Exécuter » en saisissant la commande suivante :

ms-settings:appsfeatures


Check post-installation du Client OpenSSH

Vous pouvez utiliser les techniques ci-dessous pour vérifier que le client OpenSSH a bien été installé

Check depuis Windows PowerShell

Exécutez la commande suivante :

Get-WindowsCapability -Online | ? Name -like 'OpenSSH.Client'

Check depuis DISM

Exécutez la commande suivante :

DISM /Online /Get-CapabilityInfo /CapabilityName:"OpenSSH.Client~~~~0.0.1.0"

Le résultat suivant vous est retourné normalement :

Check depuis la console « Applications et Fonctionnalités »

Depuis la console « Gérer les fonctionnalités facultatives« , vérifiez que le client OpenSSH (Beta) fasse bien parti de la liste des Features installées :

 

HowTo : se connecter à l’aide du client OpenSSH Windows 10

Une fois installé, il suffit de saisir SSH suivi du nom d’utilisateur @ nom ou adresse IP du serveur distant pour se connecter via le client OpenSSH.

Dans l’exemple suivant, nous établissons une connexion sur l’hôte 10.100.10.10 en utilisant un compte utilisateur local nommé « hkroo » (déclaré sur la machine/serveur SSH distant) :

SSH hkroot@10.100.10.10

Cette commande peut être exécutée depuis l’Invite de commande ou une console Windows PowerShell (lancée en tant qu’Administrateur).

Note : si vous devez établir une connexion SSH à l’aide d’un compte faisant parti d’un domaine AD (hkadmin du domaine hklab.lan dans l’exemple suivant), la syntaxe devient la suivante :

SSH hkadmin@hklab@10.100.10.10

 

OpenSSH, toujours en version Beta (au 05/05/2018)

Comme vous avez pu le constater, le Client et Server OpenSSH sont toujours en mode « Beta Release » (au moment de la publication du présent post), il n’est donc pas recommandé de déployer cette Feature dans vos environnements de Production.

D’ailleurs, n’hésitez pas à remonter vos feedbacks /remarks /comments à MS si vous souhaitez contribuer à l’amélioration/évolution de cette super fonctionnalité :).

A bientôt

#HK

 

Le planificateur de tâches Windows vous permet de créer et gérer des tâches planifiées afin d’automatiser les tâches fastidieuses d’administration Windows (periodic check, lancement de scripts pour déploiement, configuration, …Etc)

Certaines applications crééent de manière automatique des tâches planifiées pour un « Automatic Update » ou simplement réaliser certaines opérations liées à l’application de manière périodique.

Le planificateur de tâches Windows correspond à l’outil/snap-in MMC Taskschd.msc

Pour le lancer, saisissez simplement Taskchd.msc depuis le Menu Exécuter ou Menu Démarré

Dans l’exemple suivant, mon planificateur de tâches contient des tâches « auto-générées » par une Application présente sur mon OS Server (Optimize Start ****), mais aussi deux autres créées « manuellement » : reboot & Update check

Si vous souhaitez migrer votre plateforme Windows Server (2008 R2 ou ultérieur) vers un nouveau matériel (New Hardware) ou nouvelle VM, le planificateur de tâches vous offre la possibilité de migrer (exporter) vos tâches planifiées une par une, si vous en avez 100 ou 200 tâches planifiées … vous devriez donc les exporter à la main, une par un … 😦

HowTo : migrer toutes vos tâches planifiées en une seule opération 🙂

La migration des tâches planifiées d’un serveur à un autre est assez simple.

Il faut savoir que « par défaut », toute tâche planifiée créée est automatiquement placée dans le dossier suivant :

C:\Windows\System32\Tasks

Si je reprends l’exemple précédent, mes tâches planifiées « Optimize Start… » ainsi que « Reboot & Update check » sont donc bien présentes dans C:\Windows\System32\Tasks, voir Screenshot ci-dessous :

Pour les migrer vers un nouveau serveur (Physique ou Virtuel), il suffit de copier le dossier C:\Windows\System32\Tasks et copier son contenu et le coller dans le même dossier du nouveau Serveur.
Et voilà le tour est joué :).

Hello Windows Guys,

Quand vous déployez un Windows Server ou Client (Windows 7 >10 /2008 R2 >2016), les binaires du client Telnet sont bien présents sur la partition « System » mais la fonctionnalité n’est malheureusement pas activée par défaut.

Vous comme moi, connaissez l’utilité de ce super tool, surtout quand vous êtes amené à valider le fonctionnement d’une solution /service ou simplement appelés à troubleshooter un service.

Si vous lancez CMD.exe sur une machine Windows (Client ou Server), et que vous saisissez Telnet, le résultat suivant vous est retourné :

Pour installer le Client Telnet depuis la même Invite de commande sans avoir besoin de lancer /utiliser le Server Manager ou « Programmes et Fonctionnalités » Windows, exécutez la commande suivante et aller boire le K.fé 🙂

Note : l’invite de commande (CMD.exe) doit être lancée en tant qu’Administration

DISM /Online /Enable-Feature:TelnetClient

Maintenant que le client Telnet est installé, je peux tester la connectivité de mon WebSite sur le port 443 🙂

 

Malgré l’ajout des ~2300 nouvelles Cmd-lets PowerShell sur Windows Server 2012 R2 et 2016, le meilleur outil de gestion du Networking & Firewalling Windows reste (pour moi :D) le super Command-Line Tool Netsh.exe (Windows Network Shell).

En effet, Windows PowerShell fonctionne aujourd’hui qu’avec un sous-ensemble de fonctionnalités de management Windows Server, n’incluant pas la possibilité de configurer et gérer le Pare-feu Windows et ses fonctions avancées.

J’ai donc décidé de vous regrouper dans le présent post les « Top 10″ des Commandes Netsh que vous devez connaître pour créer, configurer et gérer vos Pare-feu Windows (Client & Server).

Les commandes détaillées ci-dessous peuvent aussi vous être utile lors de la configuration du Firewall Windows IaaS (E.g : VM Azure ou AWS)

 

1.Afficher /Lister une règle spécifique ou toutes les règles du Pare-feu Windows
  • Afficher toutes les règles : netsh advfirewall firewall show rule name=all
  • Afficher une règle spécifique (« SQL » dans l’exemple suivant) : netsh advfirewall firewall show rule name=SQL


2.Activer /Désactiver un ou plusieurs profils du Pare-feu Windows
  • Activer tous les profils du Pare-feu Windows : Netsh advfirewall set allprofiles state on
  • Désactiver tous les profils du Pare-feu Windows : Netsh advfirewall set allprofiles state off
  • Activer le profil « Public » du Pare-feu Windows : Netsh advfirewall set publicprofile state on
  • Désactiver le profil « Privé » du Pare-feu Windows : Netsh advfirewall set privateprofile state off
  • Activer le profil « Domaine » du Pare-feu Windows : Netsh advfirewall set domainprofile state on

3.Réinitialiser les stratégies (par défaut) du Pare-feu Windows
  • netsh advfirewall reset

4.Afficher et Configurer les fichiers Logs du Pare-feu Windows

Notez que le chemin par défaut des fichiers « Logs » liés au Pare-feu Windows est le suivant : C:\Windows\system32\LogFiles\Firewall\pfirewall.log

Vous pouvez visualiser ce chemin par défaut (pour tous les profils du Pare-feu) en exécutant la commande suivante :

  • netsh advfirewall show allprofiles logging

Nous allons définir dans l’exemple suivant le chemin « D:\WSFirewall\Logs\pfirewall.log », pour tous les profils du Pare-feu Windows (Domaine – Privé – Public)

  • netsh advfirewall set allprofiles logging filename « D:\WSFirewall\Logs\pfirewall.log« 

Note : après configuration d’un nouvel emplacement du fichier log pfirewall.log, l’ancien fichier log placé dans le chemin par défaut est automatiquement déplacé et renommé en .old


5.Autoriser ou Refuser le « Ping »
  • Autoriser le « Ping »: netsh advfirewall firewall add rule name= »All ICMP V4″ dir=in action=allow protocol=icmpv4
  • Refuser le « Ping » : netsh advfirewall firewall add rule name= »All ICMP V4″ dir=in action=block protocol=icmpv4

6.Ajouter (Autoriser) ou Supprimer un Port spécifique
  • Ajouter une nouvelle règle autorisant le port 1433 (port par défaut utilisé par SQL Server) : netsh advfirewall firewall add rule name= »Autoriser_Port_SQL Server » dir=in action=allow protocol=TCP localport=1433
  • Supprimer la règle précédente autorisant le port 1433 (port par défaut utilisé par SQL Server) : netsh advfirewall firewall delete rule name= »Autoriser_Port_SQL Server » protocol=tcp localport=1433

7.Autoriser un Programme
  • Dans l’exemple suivant, le Programme « IPScan » placé dans C:\Program Files\IPScan\IPScan.exe » sera autorisé : netsh advfirewall firewall add rule name= »Autoriser_IPScan » dir=in action=allow program= »%ProgramFiles%\IPScan\IPScan.exe »

8.Activer la gestion à distance
  • netsh advfirewall firewall set rule group= »Gestion à distance de Windows » new enable=yes


9. Activer /autoriser Les Connexions Bureau à distance
  • netsh advfirewall firewall set rule group= »Bureau à distance » new enable=Yes


10.Exporter ou importer la configuration & paramètres du Pare-feu Windows
  • Pour exporter toute la configuration du Pare-feu Windows vers D:\WSFirewall : netsh advfirewall export « D:\WSFirewall\WFconfiguration.wfw »

  • Pour exporter toute la configuration du Pare-feu Windows vers D:\WSFirewall : netsh advfirewall export « D:\WSFirewall\WFconfiguration.wfw »

Je vous laisse Run > Netsh Advfirewall /? et découvrir le reste des commandes.

Enfin, toujours gardez à l’esprit que le CLI Netsh.exe fait parti des outils en ligne de commande Windows les plus puissants (et compliqué aussi). Toujours PoC(er), Tester et Valider l’opération sur un LaB /Environnement d’Intégration /PréProd …Etc avant toute application sur les serveurs de Production.

A bientôt